Agnès Pannier-Runacher assure que les orques Wikie et Keijo “ne sont pas laissés à l’abandon”

La ministre de la Transition écologie charge l’ex-parc d’Antibes de “trouver une solution” pour Wikie et Keijo et assurent que d’ici leur transfert, les deux orques ne “sont pas laissés à l’abandon”.

Agnès Pannier-Runacher a assuré que les orques Wikie et Keijo, toujours bloqués au Marineland d’Antibes près de six mois après la fermeture du parc d’Antibes, sont “bien pris en charge” et “ne sont pas laissés à l’abandon”, au micro de France 3, ce vendredi 13 juin.

Néanmoins, la situation s’aggrave pour les animaux qui sont toujours bloqués à Marineland. “Le bassin des orques est abîmé”, a en effet rappelé la ministre de la Transition écologique.

Dans ce cadre, la direction de Marineland et le gouvernement se renvoient toujours la responsabilité. “Il appartient à Marineland de trouver une solution et de ne pas laisser ces deux orques dans un bassin abîmé. C’est leur responsabilité”, a affirmé ce vendredi la ministre.

“Ce n’est pas à moi de faire leur travail à leur place”

Une réponse à un communiqué publié cette semaine par la direction du parc. “Il est urgent que vous preniez vos responsabilités pour régler cette situation que vous avez vous-même provoquée (…) et dont vous serez tenue responsable le moment venu”, écrivait alors Marineland.

Pour Agnès Pannier-Runacher, la direction du parc a entamé de son chef la démarche d’aller vers l’Espagne et y ont essuyé un refus. “Je trouve assez fort de café que ce parc qui est sous actionnariat espagnol, qui m’a expliqué qu’il n’aurait aucun problème avec le gouvernement espagnol, prenne une porte dans la figure, revienne vers le gouvernement français et l’accuse d’avoir mal fait son travail alors qu’ils ne s’y sont manifestement pas bien pris”, a-t-elle asséné.

La ministre, qui a refusé de répondre sur les pistes potentielles anticipées par le gouvernement français pour les orques, réaffirme que la direction de Marineland “doit nous trouver une solution”. Ajoutant: “Ce n’est pas à moi de faire leur travail à leur place.”

Pour les dauphins du parc fermé en janvier dernier à Antibes, des projets de sanctuaires, en Italie ou en Grèce, sont toujours évoqués. Ces projets posent néanmoins “un certain nombre de questions”, selon Agnès Pannier-Runacher.

Fermé en raison du désamour du public pour ce modèle de parc et de la loi de 2021 sur le bien-être animal qui interdira à partir de fin 2026 les spectacles de cétacés, sa principale attraction, Marineland a vu Agnès Pannier-Runacher lui refuser en novembre d’envoyer les orques dans un parc au Japon, puis Madrid mettre son veto mi-avril à un transfert à Tenerife, dans le seul parc européen équipé.