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VIDEO. À Deva, la chasse au cerf reprend après un an d’absence

Sur le domaine de Deva, propriété emblématique de Bourail, la chasse est à nouveau autorisée depuis peu. Deux fois par semaine, l’association dog hunters et ses chiens traquent les cerfs qui ont proliféré ces derniers mois.

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Avec ses 8000 hectares entre littoral et montagne, le domaine de Gouaro Deva abrite une faune et une flore exceptionnelles. Un écosystème fragile sur lequel peut peser l’expansion rapide des cerfs. Voilà un an que la chasse était interdite sur la propriété, ce qui a laissé le temps à l’espèce invasive de proliférer.

La pratique vient seulement de reprendre, début juin. Depuis peu, les membres de l’association Dog Hunters ont donc repris du service. Leur seule arme ? 34 chiens au flair extraordinairement développé, dressés pour débusquer cerfs et cochons sauvages. 

Grâce à des GPS installé sur leurs colliers, l’équipe peut suivre en temps réelle la course des canidés. “On les voit sur une carte satellite. S’ils sont à l’arrêt, on reçoit aussitôt une alerte”, explique Jean-Pierre Renevier, l’un des membres du groupe de chasseurs.

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Les opérations sont généralement fructueuses, mais peuvent aussi parfois n’aboutir à rien. “Même lorsque c’est le cas, le passage des chiens laisse une odeur qui permet de repousser les cerfs. Ils reviennent moins”, note Olivia Renevier, elle aussi chasseuse. 

Ces lévriers sont redoutables et peuvent atteindre 60 km heure en vitesse de pointe. Mais cela ne dispense pas l’association de respecter des quotas selon les zones. Une mesure nécessaire pour “pérenniser les chasses dans le temps”, reconnaît Yvan Ahmed Ben Kaddour, président de l’association.

Difficile à quantifier précisément, la population de cerfs était estimée en 2019 à plusieurs centaines de milliers d’individus. Une présence nocive pour de nombreuses espèces endémiques animales comme végétales.

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