Bercy a demandé à chaque ministère de présenter des réductions de dépenses en vue du budget 2026. Pour la ministre des Comptes publics, «un bon ministre dégage des marges de manœuvre».
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La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin avertit les membres du gouvernement que «le compte n’y est pas» concernant les économies à réaliser en vue du budget 2026, et veut notamment «revoir la tendance» de l’augmentation du nombre de fonctionnaires, dans un entretien au JDD . Le premier ministre François Bayrou doit présenter d’ici au 14 juillet les grandes lignes du budget 2026. À six semaines des annonces promises, le gouvernement continue de privilégier la réduction des dépenses à une augmentation de la fiscalité, pour dégager 40 milliards d’euros répartis entre État, Sécurité sociale et collectivités locales, et réduire le déficit public à 4,6% du produit intérieur brut (PIB) l’an prochain.
«Dans quelques jours, je recevrai chaque ministre pour préparer le budget. L’objectif est que les propositions qu’ils me feront à ce moment-là soient sincères, responsables, crédibles et tout simplement à la hauteur de l’enjeu. Nous sommes au bout d’un système et cela signifie que les ministères devront dépenser moins l’année prochaine que cette année. Cela ne veut pas dire faire moins sur tout, mais proposer des économies et des réformes pour financer les nouvelles priorités», résume Amélie de Montchalin.
La hausse du nombre de fonctionnaires dans le viseur
«À ce stade, pour être très claire, le compte n’y est pas. Dans les propositions que je ferai au premier ministre avec (le ministre de l’Économie) Éric Lombard pour préparer ses arbitrages, il faudra bien que le compte y soit. Un bon ministre dégage des marges de manœuvre et pilote son administration», ajoute-t-elle dans son entretien au Journal du dimanche. Elle dit rejeter «le rabot aveugle», et prône «une réorganisation massive de l’État, pour plus d’efficacité et plus de lisibilité». «Nous allons demander, ministère par ministère, à revoir les besoins de recrutement d’une part et les revalorisations salariales d’autre part», résume Amélie de Montchalin.
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Interrogée sur la hausse du nombre de fonctionnaires ces dernières années, la ministre «confirme que nous voulons revoir cette tendance». Elle confirme également la fusion ou la suppression d’un tiers des agences et opérateurs de l’État, le fait que les contributions exceptionnelles de 2025 (celle des ménages les plus riches et la surtaxe d’impôt sur les sociétés) le resteront, et réaffirme la volonté du gouvernement d’avoir «moins de niches (fiscales) et des impôts moins élevés pour tout le monde».