[PHOTOS + VIDEO] Amel Bent en séance de dédicace au Belvédère de Dieppe

Par

Marie LEMAISTRE


Publié le

7 juin 2025 à 18h27

Ses plus grands succès ont résonné dans les allées du centre commercial du Belvédère de Dieppe (Seine-Maritime) ce samedi 7 juin 2025.

Amel Bent s’est prêtée au jeu de la séance de dédicace organisée dans le cadre des 30 ans d’Auchan. Une fois n’est pas coutume, l’artiste a même devancé le planning pour cette rencontre avec ses fans dieppois. Dans la file, nombreux l’attendaient déjà, son huitième et dernier album à la main, Minuit Une, sorti le 16 mai.

Des fans de la première heure

Parmi le public, des fans de la première heure, qui ont découvert Amel Bent dans l’émission Nouvelle Star et n’ont cessé depuis de suivre son parcours. Nathalie, 57 ans, venue spécialement de Saint-Saëns, avec ses deux sœurs, en fait partie : « Ses chansons ont du sens », observe-t-elle.

Tiffany, 36 ans, venue de Gournay-en-Bray, tient le numéro 1. La numérotation a été instaurée pour la première fois, afin d’organiser la file d’attente. Cette dernière patiente depuis 9 h 30 avec sa famille pour la rencontre avec le public prévue à 15 h. « On est venus la semaine dernière pour Yanns, et il y avait beaucoup de monde », justifie-t-elle.

Si Amel Bent est de sa génération, c’est plus récemment qu’elle s’est liée à son univers. « Ses dernières chansons me parlent davantage, surtout depuis qu’elle est devenue mère de famille. Je m’y retrouve plus. Et on l’a perçue autrement depuis qu’elle a été jurée dans The Voice », confie-t-elle.

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Après les quelques débordements lors de la dernière rencontre avec Yanns, Auchan a mis en place une numérotation pour rencontrer les artistes. ©Marie Lemaistre

Après un court échange avec la chanteuse, Audrey descend les marches de l’estrade, les larmes aux yeux. « C’est une artiste que je suis depuis vingt ans, je la considère un peu comme ma grande sœur, je la connais par cœur », confie-t-elle, encore frissonnante.

Venue avec sa fille de 13 ans, cette mère de famille de Petit-Caux avait pris place au premier rang, dans l’espace réservé aux personnes à mobilité réduite. « Avec Léna, on avait l’habitude d’arriver très tôt pour rencontrer les artistes, mais ça la fatigue beaucoup », confie la créatrice, venue les bras chargés d’une lettre et de cadeaux personnalisés pour l’artiste.

Entre 350 et 400 personnes

Sa fille est en rémission d’un cancer contre lequel elle se bat depuis trois ans. « Quand elle était malade, c’est à ce moment-là qu’Amel a sorti Tourné la tête, un titre écrit par Slimane. C’est une chanson qui m’a énormément parlé », confie Audrey.

Audrey était émue de pouvoir approcher Amel Bent. Elle a écrit une lettre pour l’artiste. ©Marie Lemaistre

Admirative, elle a déjà vu la chanteuse une douzaine de fois en concert, n’hésitant pas à parcourir des kilomètres pour la voir. « J’aime la femme qu’elle est, elle m’a beaucoup apporté. Ses chansons m’ont donné du courage, de la force, dans mon parcours de vie. »

Ce moment partagé avec sa fille revêt aussi une saveur particulière. « Je voulais la lui faire découvrir en vrai à Paris, mais elle a eu une infection. J’avais pu lui faire vivre le concert en live, via Messenger », raconte Audrey, un tee-shirt à l’effigie de l’artiste sur le dos.

Pour Céline, 47 ans, venue de Brachy, la vie est aussi marquée par la maladie d’un proche, auquel l’artiste est liée. « Ma sœur l’aimait beaucoup et son titre Ma philosophie. Même si la période est difficile, écouter sa musique m’aide à vider la tête », confie-t-elle. Elle insiste : « Je trouve que c’est une belle initiative de la part d’Auchan, pour les personnes qui n’ont pas les moyens de rencontrer les artistes ».

Céline, 47 ans, de Brachy, vient de perdre sa sœur. Elle est venue en compagnie de sa mère, dont elle s’occupe. Ses chansons lui vident la tête dans les moments difficiles. ©Marie Lemaistre

Dans l’allée du Belvédère, où se sont rassemblés entre 350 et 400 curieux, quelques déçus se faisaient tout de même entendre. « Je pensais qu’elle allait chanter une ou deux chansons au moins », regrette Sandro, 51 ans, venu en famille de Saint-Nicolas-d’Aliermont.

Mais cela n’entame pas l’affection que lui portent ses fans. « C’est déjà pas mal de pouvoir la voir », complète Laëtitia, son épouse, qui trouve que l’artiste correspond parfaitement à l’image qu’elle s’en était faite. « Elle est vraiment très douce et gentille », sourit-elle.

À chaque fois, les fans ont pu faire dédicacer le dernier album et avoir une photo avec l’artiste. ©Marie Lemaistre

L’artiste est apparue proche de son public. ©Marie Lemaistre

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