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Football: l’équipe de Suisse va jouer des matchs aux États-Unis

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Mais qu’est-ce que l’équipe de Suisse va faire aux États-Unis?

Le Genevois Johan Manzambi (à dr.) a été appelé pour la première fois en sélection.

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Toto Marti/freshfocus

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Les États-Unis se sont taillé la part du lion en matière de compétitions sportives: la Coupe du monde des clubs dès le 15 juin, la majeure partie du Mondial l’été prochain, les Jeux olympiques dans trois ans. Lorsque la Fédération américaine de football a pris son ton le plus flatteur en début d’année pour proposer à l’équipe de Suisse de passer dix jours chez l’Oncle Sam, celle-ci s’est logiquement sentie un peu spéciale.

Murat Yakin et ses hommes, 20es au classement FIFA, ont beau appartenir au même giron footballistique que les deux adversaires qui l’attendent sur place (le Mexique est 17e, les USA 16es), être conviés à un séjour cinq étoiles par un pays aussi important sur la place sportive a quelque chose de gratifiant. Mais était-ce une bonne idée d’accepter? Beaucoup d’éléments entrent en jeu. On pèse le pour et le contre.

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L’argent promis par les États-Unis

Lors du dernier Euro en Allemagne, la délégation helvétique a dû dépenser entre 4000 et 5000 francs par membre et par jour. Et il faut compter une soixantaine de personnes mobilisées lorsque l’équipe nationale se réunit. L’Association suisse de football ne communique pas sur les coûts d’un stage, comme celui qui a débuté aux États-Unis. Mais le montant total devient vite impressionnant.

Sauf que cette semaine, la Suisse est invitée. La Fédération américaine paie presque tout de sa poche, hormis les vols et quelques «détails». Mieux: l’ASF empochera même les indemnités des deux matches qu’elle s’apprête à disputer. Ce qui pourrait la rendre bénéficiaire au bout du compte. En tant qu’hôte qui se doit d’être prêt pour ses futures grandes échéances, les États-Unis se sont naturellement assurés que les Suisses bénéficient de conditions de travail et de vie confortables. «C’est valorisant pour une sélection comme la nôtre d’avoir été invitée dans ces conditions», lance Adrian Arnold, le chef de la communication de l’Association suisse.

Les internationaux suisses ont pris leurs quartiers au cœur de l’Université de l’Utah.

Toto Marti/freshfocus

Au milieu de la nuit en Suisse

Les couche-tard ne devraient avoir aucune peine à garder les yeux ouverts le temps que la Suisse et le Mexique en décousent samedi. Le coup d’envoi est prévu à 22 h heure suisse (14 h à Salt Lake City). Ce sera une autre affaire dans la nuit de mardi à mercredi, où Granit Xhaka et ses partenaires seront aux prises avec les États-Unis dès 2 heures du matin, heure suisse (19 h à Nashville).

En termes d’image, c’est une perte notable pour l’équipe nationale. Avec deux matches amicaux qui passeront inaperçus aux yeux d’une partie du public, et des audiences TV négativement affectées. «Des contacts ont eu lieu entre nous et la SSR, rassure Adrian Arnold. Ce n’est pas idéal pour elle et on s’en rend compte. Le bon côté, si on peut parler ainsi, c’est que les droits télé ont coûté moins cher que si les rencontres avaient eu lieu en prime time en Suisse.»

N’y avait-il pas moyen de trouver un compromis un peu plus profitable pour le public suisse? «Grâce aux négociations menées avec la Fédération américaine, on a pu ajuster l’heure de la rencontre face au Mexique. En revanche, ce n’était pas envisageable pour le second match. Les États-Unis veulent avoir le match en prime time.»

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Un repérage avant la Coupe du monde 2026

Jeudi, l’Ouzbékistan et la Jordanie ont validé leur accession à la Coupe du monde 2026. À plus d’une année du lancement de la compétition, la liste des qualifiés est déjà longue de dix sélections. La Suisse, elle, n’a même pas encore disputé le premier des matches qui doit lui permettre de s’y ajouter, puisque tout se jouera pour elle entre septembre et novembre face au Kosovo, à la Slovénie et à la Suède. C’est dire si elle est encore loin de son sixième Mondial de suite.

Il y aurait quelque chose de présomptueux pour l’ASF à voir dans le stage actuel un repérage général en vue de la Coupe du monde. Reste que c’est un peu de ça dont il s’agit. Par précaution plus que par prétention. «Deux exemples tout bêtes. On a emporté avec nous une machine à café et la machine servant à mouler les chaussures des joueurs, détaille Adrian Arnold. Les deux ne fonctionnent pas. Parce que le voltage des prises n’est pas le même aux États-Unis qu’en Suisse. Ça peut paraître basique, mais ce sont des erreurs qu’on ne reproduira pas si on revient l’été prochain.»

Et puis, il se dit que Murat Yakin a insisté sur le bien-fondé d’un camp outre-Atlantique pour des raisons psychologiques. «Notre discours auprès des joueurs est: «Regardez où vous êtes: faisons tout notre possible pour être de retour dans douze mois!» Une manière de visualiser un avenir possible, avec une ambition», continue le chef de la communication.

Murat Yakin n’a plus que deux matches amicaux à disposition avant le retour aux choses sérieuses, au mois de septembre, avec les qualifications pour la Coupe du monde.

Toto Marti/freshfocus

Une évidence sportive et logistique pour l’ASF

L’équipe de Suisse a élu domicile au cœur du campus de l’Université de l’Utah pour la première partie de son périple nord-américain. C’est ici que se dresse le Rice-Eccles Stadium, où jusqu’à 40 000 personnes devraient se masser samedi pour Suisse – Mexique, selon les estimations de l’ASF. Si le duel pourrait passer inaperçu chez nous, ce ne sera pas le cas sur place.

La question ne se pose pas moins: est-ce bien raisonnable de demander à des joueurs sortant d’une longue saison de traverser l’Atlantique deux fois, vols et décalage horaire compris? «On s’est concertés avec le conseil des joueurs avant d’arrêter notre destination, pose Adrian Arnold. Ils étaient partants. Notamment parce que certains n’étaient jamais venus aux États-Unis.»

L’adversité sportive promet d’être de bon niveau. Dans un contexte où deux détails ont orienté le choix de la Suisse. Les préparatifs pour l’Euro féminin ont cours et empêchent la tenue de matches internationaux dans les stades retenus pour la compétition. En outre, la majorité des sélections européennes de bon niveau sont actuellement en lice soit en Ligue des nations, soit en qualifications pour la Coupe du monde. Cela réduit le champ des possibles. Alors quand la Fédération américaine toque à la porte les bras chargés de cadeaux…

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