Jean-Marc Finot, dans quel état d’esprit est l’équipe Peugeot Sport avant ces 24 Heures du Mans ?
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Globalement, on converge pas mal sur les réglages. On était assez compétitifs et on a fait le show à Spa, c’était assez sympa. On a fait quelques erreurs, ce qui fait que l’on n’a pas concrétisé, mais on était bien dans le rythme. Après, les conditions réglementaires font que l’on est moins compétitifs au Mans qu’à Spa, mais on va s’appliquer à faire une course la plus propre possible.
Quel est l’objectif défini pour Peugeot au Mans cette année ?
L’essentiel sera vraiment de faire une course propre. Après, on verra où on sera à la fin de la course propre !
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Le plateau se resserre petit à petit, la concurrence est énorme, et l’équipe a maintenant deux participations au Mans dans les jambes. À quel point cette expérience pèse positivement ?
Ce que l’on a vu, c’est que la première édition du Mans a fait passer un très gros cap à l’équipe en termes d’organisation. C’est là que c’était essentiel, car c’est quand même un engagement très fort sur toute la semaine, il y a de la durée, il y a toute l’ambiance autour, il y a énormément de kilomètres à faire. Là, je pense qu’au niveau de la fiabilité, on n’a plus d’épée de Damoclès qui traîne, je dirais que tout a été traité. On n’est pas à l’abri d’impondérables, mais du point de vue opérationnel, on converge de mieux en mieux. Et là je pense que l’on a atteint un bon niveau de maturité. L’objectif est de faire une course sans erreur, ce que l’on n’a pas fait à Spa. Il y a donc une marge de progression.
Un an après l’introduction de l’évolution de la Peugeot 9X8, quel bilan en tirez-vous et êtes-vous satisfait ?
On voit que dans les courses habituelles on est en bonne convergence, puisque l’on a quand même participé à l’Hyperpole lors des trois premières courses de l’année. Je pense qu’avec les conditions réglementaires spécifiques du Mans, ça va être plus dur, mais on continue à s’accrocher.
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Tant qu’on peut assurer les conditions de compétitivité, il n’y a pas de raison qu’on s’en aille.
Peugeot garde une belle cote auprès du public du Mans.
Photo de: Rainier Ehrhardt
Est-ce que pour Peugeot, Le Mans reste un moment plus important que le WEC en lui-même ?
Le Mans est forcément plus important, parce que la visibilité marketing du championnat est à peu près pour la moitié au Mans et pour l’autre moitié les sept autres courses. Il y a forcément un impact et en plus, pour nous, en tant que constructeur national, il y a un côté affectif évidemment et aussi un côté business puisque notre plus grosse part de marché est en France.
On voit venir une prolongation sur le très long terme de la réglementation Hypercar, est-ce que l’esprit de Peugeot est d’en être sur la durée ou y a-t-il une remise en question ?
C’est un magnifique championnat, ce n’est jamais arrivé dans l’histoire du sport automobile d’avoir autant de constructeurs engagés avec ce niveau-là et avec un niveau de compétition très excitant. On a vécu six heures haletantes à Spa et il n’y a pas d’autre championnat qui offre ça. On est très content d’y être, donc tant qu’on peut assurer les conditions de compétitivité, il n’y a pas de raison qu’on s’en aille.
À quel moment peut-il être envisageable de changer complètement de voiture ?
Pour le moment, il n’y a pas de possibilité : on est partis sur une réglementation qui datait de 2021, pour un championnat qui durait jusqu’en 2025. Compte tenu des perspectives, je pense qu’il sera logique de reconsidérer ça et de donner d’autres fenêtres, mais ce sera à voir, ça ne devrait pas tarder.
Est-ce que le fait d’affronter autant de constructeurs prestigieux peut atténuer la frustration de ne pas toujours décrocher les résultats voulus ?
C’est un équilibre. Même si c’est de la passion, un engagement en sport automobile est toujours une décision liée au business, c’est en fonction des développements technologiques que l’on va faire, de la valeur marketing que ça va apporter. C’est sûr que si l’on est huit au lieu d’être deux ou trois, les places sont plus chères, mais ça donne aussi de l’attractivité au championnat. Je dirais donc que, l’un dans l’autre, ça s’équilibre. C’est sûr que l’an dernier, on a terminé 11e à deux tours, alors que quelques années plus tôt, à deux tours on aurait fini sur le podium !
Quelle est la pression du résultat pour Peugeot sur ces 24 Heures du Mans ?
Compte tenu de la compétitivité que l’on peut atteindre dans le contexte actuel, on ne se met pas de pression sur le résultat. L’objectif est encore une fois de faire une course propre.
Dans cet article
Basile Davoine
24 Heures du Mans
WEC
Peugeot Sport
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