L’hypothèse avait ému de nombreux élus et professionnels du tourisme en Côte-d’Or : face à la baisse de la fréquentation du canal de Bourgogne, VNF envisageait la fermeture de son tronçon central, de 37 km, entre Pouilly-en-Auxois et Venarey-Les Laumes.
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Pour justifier cette décision, VNF évoquait un nombre de passage de bateaux trop faible (88 en 2023, contre 200 quelques années auparavant), sur une section du canal comportant de très nombreuses écluses (39 en 17 kilomètres). La modernisation de cette partie du canal aurait coûté trop cher.
Mais voilà : après des mois de tergiversation, un entretien entre Cécile Avezard, directrice générale de VNF, et François Sauvadet, président du département de la Côte-d’Or, a permis de remettre les choses à plat, et d’écarter, au moins temporairement, le principe d’une fermeture d’une partie du canal.
« Établir un protocole détaillé des investissements à réaliser »
« Un travail commun sera conduit dans les prochains mois pour établir un protocole précis et détaillé des investissements à réaliser, écluse par écluse, bief par bief, afin de pérenniser ces ouvrages sur les moyens et longs termes. Le Département est prêt à ouvrir la réflexion sur la mutualisation des moyens s’il le faut, pour pérenniser ce tronçon historique du canal de Bourgogne. » explique le Président François Sauvadet.
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« Nous mettrons tout en œuvre pour préserver ce patrimoine unique »
« Les infrastructures du canal de Bourgogne sont aujourd’hui fragilisées. Les nombreuses fonctions qu’assure le canal en matière de développement économique et touristique, de qualité de vie des populations, de fourniture d’eau pour divers usages et d’adaptation des
territoires au changement climatique font que cette situation sensible nécessite l’engagement de tous les acteurs. Avec l’appui d’un ensemble de partenaires et notamment le département de la Côte-d’Or, nous sommes pleinement mobilisés et mettrons tout en œuvre pour préserver ce patrimoine unique auquel les habitants sont très attachés. J’ai la conviction que cette coopération favorisera la reconnaissance des multiples usages des voies navigables et ouvrira des pistes de valorisation dont certaines sont encore à inventer », souligne Cécile Avezard.
