24 ans après l’unique participation de son père, qui n’en a pas gardé un grand souvenir, Mick Schumacher vise la victoire aux 24H du Mans ce week-end.
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Saviez-vous qu’avant de devenir le septuple champion du monde de Formule 1 que l’on connaît, Michael Schumacher avait fait ses premières armes aux 24 Heures du Mans en 1991 ? Engagé par l’écurie Sauber-Mercedes aux côtés de Karl Wendlinger et Fritz Kreutzpointner dans un trio de jeunes loups aux dents longues, le jeune pilote allemand avait alors signé le meilleur tour en course, témoignant déjà de son immense talent.
Malheureusement, cette participation unique s’était soldée par des problèmes mécaniques, laissant un goût amer à Schumacher 5e au final à bonne distance (7 tours) de la Mazda victorieuse. Quinze ans plus tard, au moment de prendre sa première retraite en F1, en 2006, il n’avait pas caché son scepticisme pour la célèbre course mancelle à l’heure d’évoquer une possible reconversion et avait clairement fermé la porte. “C’était quelque chose d’important à l’époque et j’ai vraiment apprécié “, confiait-il tout d’abord à Autoweek en 2006. ” Mais avec les standards de sécurité que nous avons mis en place en Formule 1, et ce sont les seuls standards qui me conviendraient, je ne peux pas l’envisager. Le Mans est encore trop dangereux”.
Des propos forts qui résonnent encore aujourd’hui, alors que son fils Mick s’apprête à prendre le départ de la 93e édition des 24 Heures du Mans au volant d’une Hypercar Alpine. Éjecté de la F1 fin 2022 après deux saisons chez Haas, Mick Schumacher, 24 ans, s’est tourné vers l’endurance pour poursuivre sa carrière. Sa première participation l’an dernier avec Alpine s’était soldée par un rapide abandon et son retour au volant de l’Alpine A424 s’avère prometteur, comme en témoignent ses performances lors des qualifications mercredi, conclues à la 10e place synonyme de billet pour l’Hyperpole puis d’une qualification pour l’Hyperpole 2 avec une 9e place finale sur la grille de départ.
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Une chose est sûre, Mick Schumacher ne se laisse pas impressionner par l’aura des 24 Heures du Mans et les mises en garde de son illustre père, à l’état de santé toujours mystérieux 12 ans après son accident de ski. Pour Mick, cette expérience en endurance est une opportunité d’ajouter une nouvelle corde à son arc et de prouver son talent dans une catégorie différente. “Ce n’est pas comparable”, assurait-il l’an dernier lorsqu’on l’interrogeait sur les liens entre la F1 et l’endurance. “Je m’efforce de bien séparer les deux, de ne pas faire de passerelle en termes de style de pilotage, d’être à 100% d’un côté ou de l’autre.”
Cette 93e édition des 24 Heures du Mans s’annonce donc comme une étape déterminante dans la jeune carrière de Mick Schumacher, dont le nom est à nouveau sussuré en F1 pour prendre la place de Franco Colapinto chez Alpine. Le fils du septuple champion du monde parviendra-t-il à exorciser les vieux démons de son père et à briller sur le circuit de la Sarthe ? Réponse dimanche, à l’issue d’une course qui s’annonce plus ouverte et indécise que jamais avec 21 Hypercars au départ dans la catégorie reine…