Son visage, son look vous diront évidemment quelque chose, son nom beaucoup moins. Et pourtant, depuis de nombreuses années déjà, Juliette Plumecocq-Mech est une des actrices phares de la télévision française avec ses rôles dans « Le Tueur du lac », « Vise le cœur », « Vortex », « Cat’s Eyes » ou encore « César Wagner ». Sans parler de son exceptionnelle carrière au théâtre, son premier amour. On la retrouve aujourd’hui dans la collection de France 2 « À l’instinct », dans la peau de la commandante Oriane Girard. La comédienne a passé son enfance et son adolescence en Gironde. Rencontre.
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Juliette Plumecocq-Mech dans l’épisode « En eaux profondes » d’ « À l’instinct ». Elle a pris la suite, dans un autre rôle, de Charlie Bruneau, au casting de l’épisode pilote diffusé en 2023.
Fanny GAUDIN
Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance en Gironde ?
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Alors, je suis née à Soissons, mais je suis arrivée très jeune à Bordeaux, à Pessac plus précisément. Nous habitions allée Challier, près du château Pape Clément. C’était très campagnard à l’époque. Notre impasse donnait sur la voie ferrée. Cela a beaucoup changé. Un jour, je suis retournée voir ma mère et j’entendais des cris, des hurlements près de notre maison. Ils ont construit le stade nautique de Pessac tout près de là. Il y avait aussi des aciéries désaffectées à l’époque, c’était notre terrain de jeu.
Que faisaient vos parents ?
Mon père et ma mère étaient ingénieurs, puis ma maman est devenue enseignante et exerçait au lycée Saint-Joseph de Tivoli à Bordeaux.
La commandante Oriane Girard (Juliette Plumecocq-Mech) sur les traces de meurtrier dans « A l’instinct ».
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Nicolas ROBIN
Rien à voir avec le milieu du spectacle, donc. Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire de la comédie ?
Ce fut un pur hasard. J’avais une amie à l’école qui m’a demandé si je voulais bien lui donner la réplique pour rentrer au conservatoire. J’ai accepté. Je crois que c’était « Le Roi Lear » de Shakespeare. Cela m’a tellement plu d’être sur scène avec elle que, quand on nous a raccompagnés, j’ai dit à la personne qui était là : « Je vais vous faire un monologue de ‘‘Phèdre’’ de Racine que j’ai appris à l’école. » Je me suis lancée et, à la fin, un silence. J’étais un peu gênée, mais j’avais adoré ce moment et ils m’ont dit : « Très bien, allez vous inscrire. »
Et ensuite ?
J’ai donc fait trois ans de théâtre où j’ai comblé ma pauvreté culturelle dans ce domaine. J’ai mangé des livres, des pièces de théâtre, de la danse, de l’opéra. J’ai travaillé dix fois plus que tous ceux qui avaient déjà ce métier en tête. Puis en 1988, je suis montée à Paris car je savais qu’à Bordeaux, à l’époque, il n’y avait pas grand-chose pour faire carrière. Alors j’ai intégré la troupe d’Ariane Mnouchkine et donc, beaucoup de théâtre, avant d’être repérée pour le cinéma et la télévision.
Juliette Plumecocq-Mech dans la série « À l’instinct » sur France 2.
Fanny GAUDIN
Vous avez obtenu de nombreux prix d’interprétation au théâtre et au cinéma, depuis une dizaine d’années. Allez-vous néanmoins vous consacrer à la télévision ?
Bien sûr que non. Je suis faite de ce bois-là, mais la temporalité de la télévision est très différente de celle du théâtre et donc, difficile à conjuguer. Pour la scène, on s’engage sur des mois et des mois à l’avance alors que pour la télé, on peut vous appeler parfois quinze jours, trois semaines avant un tournage. J’ai refusé des projets l’année dernière pour faire de la place pour de nombreuses propositions passionnantes. Et puis cette année, c’est la première fois qu’on me fait confiance sur des rôles principaux pour la télévision. Je suis hyper heureuse de cela.
Et vous voilà donc dans « À l’instinct » aux côtés de Christopher Bayemi. Parlez-nous de votre personnage, la commandante Oriane Girard ?
C’est une femme précise, professionnelle, rigoureuse, respectueuse du protocole, extrêmement compétente et rationnelle, ce qui est une énorme différence avec son collègue Téva Royer, interprété par Christopher. Ils vont être d’une complémentarité formidable parce que, instinctivement, ces deux-là se reconnaissent tout de suite. Il y a un mystère chez l’un comme chez l’autre et ça va les rapprocher. Ils ont besoin de comprendre et résoudre les affaires. Téva est dans l’empathie, la sensibilité, alors qu’Oriane, qui est la patronne – c’est elle qui a engagé son collègue –, se montre plus rigide. Et sans s’affronter, ils vont se jauger et s’équilibrer. Je trouve ça assez joli comme idée scénaristique de se dire qu’ils ne vont pas se juger, ni s’aboyer dessus ni tomber amoureux l’un de l’autre. Oriane va également s’inspirer des méthodes de Téva.
Juliette Plumecocq-Mech est la commandante Oriane Girard dans « A l’instinct ».
Nicolas ROBIN
Y a-t-il d’autres épisodes de « À l’instinct » dans les tuyaux ou la production attend-elle les chiffres d’audience des deux programmés en juin ?
Nous serons en tournage en juillet et en septembre pour les prochains.
Sur France 2 à 21 h 10 : « En eaux profondes », vendredi 13 juin ; « La Mort en marche », vendredi 20 juin.