« J’avais de la famille à Nantes, j’étais venu à Auray dès novembre 1968, à l’âge de 16 ans, pour faire la photo de la navette Auray-Quiberon, je n’étais encore que correspondant de LR Presse », sourit le Saintannois. « C’étaient des machines à vapeur jusqu’en 1965. Dans les années 1960, il y avait même un autorail Quiberon-Redon », note-t-il.
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Cheminot de 1971 à 1977, le Morbihannais n’a pas eu le loisir d’y travailler. « Je n’ai jamais fait la saison, mais des collègues m’ont raconté, c’était joyeux. Ils étaient logés dans des vieux wagons ou bien en tente au camping ! »
Ce Tire-Bouchon qui lui a tapé dans l’œil est encore aujourd’hui en fond d’écran de son ordinateur. « C’est une photo que j’ai prise dans la deuxième moitié des années 1990, un autorail réservé par les Chemins de fer de la Haute-Auvergne, je l’ai faite sur un pylône. Je me suis fait virer par les militaires, mais j’avais fait ma photo ! »
Le Saintannois Jehan-Hubert Lavie ne manque pas de clichés d’intérêt de ce Tire-Bouchon qu’il côtoie depuis son adolescence. (Photo Jehan-Hubert Lavie)
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Pour cette ligne inaugurée en 1882 qui a aussi servi au fret pour la pêche et la soude ou aux militaires, Jehan-Hubert Lavie apprécie sa singularité : « C’est la seule ligne sur une presqu’île de la façade Atlantique en Europe. D’autres trains s’approchent de la mer, mais il n’y a pas d’isthme à passer. »
« La majorité des trains partaient de Plouharnel-Carnac »
L’histoire de la ligne Auray-Quiberon a subi un arrêt. « Le service omnibus a fermé le 6 mars 1972 » Dès la réouverture en 1985, le train a décongestionné la route de la presqu’île de Quiberon au point d’en tirer son nom. « Quand le Tire-Bouchon a été lancé, c’était un peu une expérience avec le Département, remet en contexte le Morbihannais. Il y a eu 39 000 voyageurs dès la première année ! La majorité des trains partaient de Plouharnel-Carnac, avec un tarif unique de 5 francs (0,76 € NDLR). »
Cette remise sur les rails a essuyé des plâtres. « Au début, il n’y avait pas de correspondance avec les grandes lignes. Il y avait aussi des trains de cheminots qui déménageaient. Des trains de nuit faisaient Paris-Quiberon jusqu’en 2003 ! Et des trains de colonies de vacances venaient des grandes villes ». Les loisirs sont liés à la ligne à tel point que les animations en sont tributaires à Quiberon. « Un groupe en concert n’avait pas été informé, il a été surpris. Les gens étaient allés prendre place dans le dernier train de la journée, alors qu’il n’avait pas fini de jouer ».