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“Je n’aime pas beaucoup ce monsieur…” : Gérard Lanvin balance sur ce fameux réalisateur français oscarisé – Actus Ciné

Dans un entretien fleuve accordé au dernier numéro du magazine trimestriel Schnock, l’acteur Gérard Lanvin balaye généreusement sa longue carrière. Et sans filtre, comme les quelques tacles qu’il donne à certains talents de l’industrie…

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Voilà près de cinquante ans que Gérard Lanvin promène sa silhouette à l’écran, depuis ses débuts dans L’aile ou la cuisse. Regard ténébreux, présence rugueuse et complexe, il a incarné dans les années 80 la nouvelle virilité du cinéma français.

“Je n’ai pas la carte de celui qui se met à genoux comme un mouton”

Auréolé de deux César, celui du Meilleur acteur en 1995 pour Le Fils préféré et celui du Meilleur Second rôle en 2001 pour sa formidable composition dans Le Goût des autres, Gérard Lanvin est aussi réputé pour être un franc-tireur dans la profession. Ce qui lui a valu, durant sa carrière, quelques inimités de la part de confrères acteurs et / ou réalisateurs…

“Je n’ai pas de honte à dire ce que je pense. De ce fait, je n’ai pas la carte de celui qui se met à genoux comme un mouton. Les gens de cinéma aiment les héros sur les écrans, mais pas ceux qui ouvrent leurs bouches” prévient-il dans un entretien fleuve qu’il a accordé au toujours formidable magazine trimestriel Schnock, dont le dossier du dernier numéro est consacré au film Mes meilleurs copains.

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C’est un Gérard Lanvin volubile et généreux qui accepte de raconter son parcours, dans un entretien de près de vingt pages, où il évoque notamment sa collaboration avec le réalisateur Claude Lelouch.

“En général, Claude Lelouch vient vous chercher parce que vous êtes au fond du trou, et c’est ça qui l’intéresse. Les films étaient bien quand il avait un scénariste. Seulement à partir du moment où il a commencé à croire qu’il était lui-même scénariste, c’est devenu autre chose… Mais il y a toujours quelque chose d’intéressant à jouer dans un film de Lelouch” dit-il.

“Je n’aime pas beaucoup ce monsieur…”

Et d’expliquer comment il en est arrivé à incarner le Christ dans La Belle histoire, film fleuve (3h30 !) du metteur en scène, sorti en 1992. Tout en balançant un petit tacle pour la route…

“Dans le film précédent, Il y a des jours…et des lunes, Patrick Chesnais me file un coup de couteau, et Lelouch me dit : “Quand tu meurs, tu ressembles au Christ. J’ai envie d’écrire un film où tu joueras le Christ !” Je me suis fait baiser par Lelouch, qui était intéressé par autre chose.

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Je n’aime pas beaucoup ce monsieur qui fait de grands discours, mais ne se montre pas très généreux. Un jour, il nous a dit : “Les intellectuels ont droit à plusieurs histoires d’amour”. Ca veut dire que les prolos, non ? Je préfère garder le plaisir en tant qu’acteur d’avoir travaillé avec lui, c’est tout”.

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