BREAKING

Uncategorized

Cristina Kirchner, l’ancienne présidente argentine, voit sa condamnation à six ans de prison et l’inéligibilité à vie confirmées par la Cour suprême

Cristina Kirchner s’adresse à ses partisans au siège du parti péroniste Partido Justicialista, après la confirmation de sa condamnation par la Cour suprême, à Buenos Aires, le 10 juin 2025.

Site Subscription Price Supported Countries
FuboTV 5-day free trial, $10–$90/month USA, Canada, Spain
ESPN+ $11.99/month USA
Fanatiz €6.99–€10.99/month Worldwide
StreamLocator 7-day free trial, no credit card required! $9.90/month Worldwide
Advertisement

La Cour suprême argentine a confirmé, mardi 10 juin, la condamnation de l’ex-présidente péroniste Cristina Kirchner à une peine de six ans de prison et d’inéligibilité à vie pour fraude pendant sa présidence.

Dans son jugement, auquel l’Agence France-Presse (AFP) a eu accès, la Cour considère que les peines prononcées en première et deuxième instances « étaient fondées sur les nombreuses preuves produites ». En conséquence, elle « rejette le recours » de la politicienne de centre gauche qui, en raison de son âge, 72 ans, devrait éviter l’incarcération au bénéfice d’une assignation à résidence.

La Cour suprême devait se prononcer sur le recours présenté par Mme Kirchner contre sa condamnation fin 2022 à six ans de prison et une inéligibilité à vie, pour « fraude au préjudice de l’administration publique » durant sa présidence. Le jugement avait été confirmé en deuxième instance en 2024.

Site Subscription Price Supported Countries
FuboTV 5-day free trial, $10–$90/month USA, Canada, Spain
ESPN+ $11.99/month USA
Fanatiz €6.99–€10.99/month Worldwide
StreamLocator 7-day free trial, no credit card required! $9.90/month Worldwide
Advertisement

L’affaire porte sur l’attribution de marchés publics – des chantiers routiers – dans le fief de Mme Kirchner à Santa Cruz pendant ses mandats présidentiels (2007-2015). Huit coaccusés, des ex-fonctionnaires provinciaux, chefs d’entreprise, avaient également été condamnés.*

Une preuve que « la République fonctionne » pour Javier Milei

« Justice. Fin », a commenté peu après le jugement le président d’extrême droite, Javier Milei, sur son compte X. « La République fonctionne, et tous les journalistes corrompus, complices de politiciens menteurs, ont été démasqués dans leurs opérettes sur le prétendu pacte d’impunité », a-t-il ajouté en référence à des spéculations selon lesquelles divers pans de la scène politique se seraient entendus pour éviter une condamnation à l’ancienne dirigeante.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Argentine : la désignation par Javier Milei de deux juges à la Cour suprême suscite la polémique

Site Subscription Price Supported Countries
FuboTV 5-day free trial, $10–$90/month USA, Canada, Spain
ESPN+ $11.99/month USA
Fanatiz €6.99–€10.99/month Worldwide
StreamLocator 7-day free trial, no credit card required! $9.90/month Worldwide
Advertisement

Cristina Kirchner, qui nie toute malversation, n’a eu de cesse dans cette procédure de dénoncer une « persécution politico-judiciaire » pour la « bannir » de la politique. « Ils me veulent soit prisonnière, soit morte », a-t-elle encore lancé samedi en meeting, en référence à l’attentat auquel elle a réchappé en 2022.

Plusieurs centaines de sympathisants, réunis depuis le matin devant le siège du Partri justicialiste, ont exprimé leur soutien et colère à l’annonce du jugement, a constaté l’AFP. Cristina Kirchner devait s’adresser à eux en fin d’après-midi.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Argentine : le gouvernement veut inciter la population à utiliser ses dollars non déclarés

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Related Posts