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«Ce sont des barbares, ils n’ont pas d’âme», dénonce sa mère à propos des mineurs suspectés

La mère de l’adolescent, tué à coups de machette à Paris à l’âge de 14 ans, s’est exprimée ce mardi matin sur BFMTV.

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Plus de quatre mois après le meurtre du jeune Elias, 14 ans, mortellement agressé dans le 14e arrondissement de Paris avec une machette d’une lame de 40 centimètres pour un simple vol de téléphone portable, sa mère a pris la parole ce mardi matin sur BFMTV, quelques jours après avoir adressé au Figaro une lettre ouverte intitulée «Qui s’est moqué d’Elias ?».

Le jour des faits, Elias a reçu un coup de machette au niveau du thorax. «Il y avait une volonté de donner la mort avec ce coup porté au niveau du thorax où il y a le cœur et l’aorte. Une telle plaie thoracique ne laissait aucune chance à Elias de s’en sortir», a déploré Stéphanie, médecin de profession.

Stéphanie a rendu hommage à son fils : «Il a une particularité, il est aimant, il aime les gens, il nous aime. Il donne de l’affection aux autres, de l’importance à sa famille, il a une petite amie qu’il aime, à qui il offre des fleurs. Il lui offre le burger quand ils vont manger». «Dans l’absence d’Elias, il y a ce manque d’amour qu’il nous donnait, il avait cette grande qualité d’aimer les autres. Cet amour nous manque», a-t-elle poursuivi.

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«Des barbares décivilisés»

Deux mineurs de 16 et 17 ans ont été mis en examen et écroués. Les deux suspects ont enchaîné les infractions dès leur plus jeune âge, affichant un parcours judiciaire édifiant allant crescendo de 2021 à 2024. Ils étaient notamment déjà connus de la justice pour vols avec extorsion, vols en réunion ou encore violences en réunion.

«Le père d’Elias et moi, nous voulons des réponses, des explications (…) Nous avons un sens aigu du devoir, un devoir de parler de la société qui nous entoure. Notre fils est mort, on veut protéger les vivants, réveiller les consciences. Nos jeunes ne peuvent pas mourir tués par des barbares armés de machette, ce n’est pas possible de laisser perdurer ces actions», a expliqué Stéphanie.

Le fait que les suspects soient armés d’une machette et d’une hachette «témoigne d’une barbarie», a-t-elle estimé : «Ce ne sont pas juste deux jeunes délinquants, ce sont des barbares. Sortir tous les vendredis soir pour voler des jeunes avec une machette et une hachette, ce sont des barbares. Ils sont décivilisés, ils n’ont pas de morale, pas d’âme».

Selon la mère de famille, s’appuyant sur les dires d’un commandant de police, les suspects «n’ont pas présenté d’excuse, ne comprennent pas ce qu’ils ont fait et n’ont pas d’explications». «Ça témoigne d’une insensibilité, ça témoigne d’adolescents qui ne font pas partie de la société et qui ne doivent plus vivre avec nous», a jugé Stéphanie.

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La justice pointée du doigt

Les deux suspects devaient être jugés en novembre 2024 mais ni eux ni leurs parents ne s’étaient présentés à l’audience. Le tribunal avait alors renvoyé l’affaire au mois de juin 2025 en prolongeant des mesures éducatives judiciaires. Parmi elles, l’interdiction d’entrer en contact l’un avec l’autre. Problème : les deux mineurs habitaient dans la même résidence.

La mère de famille a tenu à saluer le travail des policiers qui «passent leur temps à arrêter les délinquants» tout en pointant du doigt la justice avec «des jugements qui font qu’ils sont remis en liberté». Concernant «l’interdiction d’entrer en contact» prononcée par la justice, «cette décision est un manque de lucidité (…) On ne peut pas dire à deux barbares de ne pas rentrer en contact quand ils habitent dans la même résidence», a indiqué Stéphanie.

Avant de poursuivre : «Nous avons besoin d’avoir les explications des juges. Aujourd’hui nous n’en avons toujours pas. On a l’impression que les juges n’ont pas de responsabilités face aux victimes. Deux individus multirécidivistes archi connus et qui agissent en toute impunité depuis 2021, ça ne marche pas. À un moment il faut une autorité».

La médecin ne comprend pas non plus la «césure», c’est-à-dire le délai entre le passage à l’acte et l’intervention judiciaire. «Ils étaient coupables mais pas encore punis. En tant que parents lorsque votre enfant fait une bêtise, vous ne lui dites pas qu’on en reparlera dans 9 mois. Ce qu’il va se passer pendant ces 9 mois, c’est donner un sentiment d’impuissance à ces adolescents, ils vont continuer à se promener avec une machette».

«Le meurtre d’Elias n’est pas un fait divers, c’est un fait de société», a également déclaré Stéphanie, avant de s’offusquer des récents propos d’Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale. Cette dernière a invité l’exécutif à ne pas «légiférer à chaud, ni dans l’émotion», citant notamment le rapport sur l’entrisme, la mort d’Elias ou encore les violences le soir de la victoire du PSG en finale de la Ligue des champions.

«Les meurtres à l’arme blanche, on en voit dans toutes les villes. On ne comprend pas comment cette femme qui s’occupe de notre jeunesse est capable de prendre la parole en disant qu’on va réfléchir et prendre le temps. On n’a plus le temps de réfléchir, il faut agir», a conclu la mère d’Elias.

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