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Top 14 – Nans Ducuing après le spectaculaire succès de l’UBB face à Vannes : “J’aurai buté à Chaban-Delmas”

L’arrière facétieux de l’UBB, 33 ans, a joué son dernier match à Chaban-Delmas. Il a marqué les derniers points du match contre Vannes (59-28) via une transformation. Il est revenu ensuite sur les dix ans qu’il a passés à Bordeaux et sur la fin de saison de son club.

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Nans Ducuing a vécu contre Vannes son 136e match sous les couleurs de l’UBB où il a débarqué en 2015. Il a participé largement au généreux succès des Bordelais sur Vannes, 59-28 avec neuf essais contre quatre. “Un match de haut niveau, selon Yannick Bru, tant Vannes a vendu chèrement sa peau avant de craquer. L’arrière de l’UBB est sorti une première fois à la 50e au profit d’Arthur Retière sous les applaudissements, puis il est revenu en jeu à la 73e à la place de Louis Bielle-Biarrey. Il a ensuite fait un petit discours au micro avant de chanter avec ses proches : “Le berger en vallée d’Aspe”. Il est venu ensuite s’exprimer devant la presse avec toujours son légendaire sourire.

Était-ce difficile de garder votre légèreté légendaire pour ce moment historique ?

Oui et non, c’est parce que je ne voulais pas non plus que ce soit un one man show et que ça reste quand même un moment d’émotion. Forcément au moment de retrouver toute ma famille, des proches, des amis, je me devais de faire quelque chose e d’assez concis et avec un peu de concret dedans, parce que ce n’était pas le moment, je pense, pour amuser la galerie. J’espère que ce petit discours aura touché tous mes proches.

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Aviez-vous rêvé de cette sortie à Chaban-Delmas ?

Oui, parce que j’ai pas mal galéré. Il est vrai que finir en crampons dans un stade Chaban-Delmas plein à craquer en fusion, devant des gens qui me sont chers et devant ce public bordelais évidemment, j’en avais rêvé. Je suis très content. Mais la saison n’est pas finie, je le répète, et j’espère qu’on ira le plus loin possible pour faire un doublé historique.

Quel est le meilleur souvenir de votre long séjour à Bordeaux ?

C’est le moment que je viens de vivre ce soir, devant vous.

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L’ultime transformation de l’essai de Toma’Akino Taufa que vous avez réussie, était-ce le premier coup de pied placé que vous tentiez sous le maillot de l’UBB ?

Oui, oui, donc je pourrais dire que j’ai buté à Chaban-Delmas. J’avais la frousse de la rater, c’était un moment historique. En plus, il y avait en face Karl Château avec qui j’ai commencé à Perpignan, il faisait aussi son dernier match ce soir. Et ce flibustier est monté pour me contrer. Pas cool l’ami (ironique).

Vous faites partie des joueurs qui ont vu grandir ce club. Vous parliez à l’instant de doublé. Vous vous attendiez à la voir monter si haut ?

En tout cas, on l’espérait et on le sentait quand même venir, on le sentait couver ces dernières années, pas l’angle qu’avait pris le club, les ambitions du club, ce sont les infrastructures, les joueurs et les résultats surtout. Donc on a fait quand même pas mal de travail. Même si on a pris une belle claque l’année dernière contre Toulouse en finale, mais elle fut salvatrice au final. On voyait qu’on se rapprochait des meilleurs et enfin on a réussi à accrocher ce fameux titre qui j’espère, on appellera d’autres. Ce fut peut-être un déclic. Je ne suis pas surpris parce que je sais combien on travaille tous les jours, et on travaille dur. On a un super groupe, mais quand il faut se mettre au turbin, on le fait aussi. Ça vient récompenser beaucoup d’efforts d’un groupe soudé.

C’était un match important, mine de rien, ce match de Vannes, pour voir si vous aviez vraiment basculé après le titre européen…

Oui, oui, et puis il y avait quand même de l’enjeu, ce soir. C’est historique de voir l’UBB se qualifier directement en demi-finale. On savait le piège qui nous attendait, puisque cette équipe de Vannes nous l’a montré, elle ne lâche rien, elle joue bien au rugby, elle a fait une saison magnifique…. On a bien attaqué, mais après ils sont revenus, il y a eu quelques scories qui ont permis à Vannes d’espérer jusqu’à 50 ou 60e et après ce fut un peu mieux. Vous savez, on a quand même bien fêté le titre européen, à juste titre. Mais derrière, à Toulon, c’était un peu compliqué. On avait fait une semaine très courte et il fallait ensuite qu’on se remette la tête à l’endroit pour se remettre au Top 14 et se dire qu’il y avait encore quelque chose de merveilleux à aller chercher. Et je pense qu’on en a les capacités. Donc je suis content que tout le groupe ait basculé ce soir et qu’on puisse se préparer au mieux pour les demi-finales.

Votre président, ça fait 15 jours qu’il refuse de prononcer le mot « doublé », mais à l’intérieur du vestiaire, on en parle forcément, non ?

On l’a tous vu, vous, nous, l’engouement qu’il y a eu à Bordeaux avec ce titre de championnat d’Europe. C’était tout simplement exceptionnel. Forcément, ça nous donne de la confiance. Il ne faut pas manquer d’humilité, mais je crois qu’on a le droit d’ambitionner sans prétention un doublé. On fait partie des deux meilleures équipes du championnat français. Ce classement, on l’a volé à personne. Évidemment que maintenant, on en rêve, on en parle et on a envie de revivre ces moments franchement incroyables avec le peuple bordelais, on a envie que cette génération-là, ce groupe-là, soit “à jamais les premiers”, que ce soit en Coupe d’Europe ou pour le Brennus. Donc oui, on en parle entre nous, et je pense qu’on va tout faire pour essayer de faire ce fameux doublé, même si M. Marti, c’est son humilité légendaire, a ce mot au fond de la mâchoire… Mais il le dira.

Vous qui avez connu des demi-finales en passant par des barrages, vous devez vous dire que c’est un vrai luxe qui vous attend, non ?

En tout cas, on ne l’a jamais connu, mais je pense que c’est quand même bien plus confortable de se préparer avec une semaine de régénération et une semaine de travail en plus, pour arriver frais. L’an passé, en finale du Top 14, on a péché aussi sur cet aspect physique, donc je pense que c’est très important de s’économiser un match. Donc voilà, c’était évidemment la mission du jour. On a respecté cette équipe de Vannes qui s’est accrochée, mais on les a battus avec le bonus, et c’est ce qu’on voulait : avoir les cartes en main et se préparer au mieux pour ces demi-finales à Lyon.

Depuis vos débuts en Top 14, avez-vous senti le rugby évoluer ? À l’époque, on disait déjà que c’était le de plus en plus physique, ça l’est devenu encore plus ?

Oui, ça tapait quand même aussi en 2015. Mais c’est sur la préparation, sur les entraînements que ça a le plus évolué. J’ai senti vraiment qu’il y avait de plus en plus d’exigences au quotidien, que ce soit sur le plan physique, ou sur le plan mental. On est aussi beaucoup plus entouré au club, à tous les niveaux, on a vu arriver un nutritionniste, un préparateur mental… Dans le staff on est 158 (sourire), donc chacun a une expertise, et puis force est de constater que ça marche. Je pense que c’est aussi le talent de Yannick, d’avoir su s’entourer des personnes les plus compétentes à leur poste. Et je pense que ce n’est pas pour rien qu’on a décroché notre premier titre avec ces arrivées-là.

Pourriez-vous être le 159e ?

J’espère. Il faut poser la question à Laurent Marti. Mais non, je ne le serai pas sur le secteur sportif. Ça ne m’intéresse pas. Mais peut-être que garder un pied au club, ça m’intéresserait, donc je lui remets un appel de phares. Je dois le voir bientôt d’ailleurs, je ne sais pas pour quelle mission, mais voilà, c’est un secret pour personne, j’aime ce club, donc évidemment si je peux garder un pied à l’intérieur, j’en serai très heureux. Pour continuer à voir l’évolution, mais de l’autre côté de la barrière, comme mon ami Jean-Baptiste Dubié, mais sans les lunettes, parce que ça fait un peu trop sérieux.

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