comment toute l’Espagne fait campagne pour Lamine Yamal

Après une nouvelle démonstration face à la France, en demi-finale de Ligue des nations, c’est toute l’Espagne, ou presque, qui pousse désormais pour que Lamine Yamal reçoive le Ballon d’or à l’issue de la saison.

L’Espagne est habituée à faire campagne. C’était déjà le cas l’an passé, pour Rodri, même si une partie des suiveurs, notamment du côté madrilène, poussait davantage pour leur protégé Vinicius. Cette fois, c’est partie remise avec Lamine Yamal, auteur d’une saison exceptionnelle, et qui fait l’unanimité dans le pays.

“Lamine et Pedri le méritent tous les deux”, a précisé cette semaine Mikel Merino, qui a souhaité mettre l’accent sur un milieu de terrain, comme lui, en plus du phénomène Lamine Yamal. Partout ailleurs, il n’y en a que pour le prodige catalan, qui fêtera ses 18 ans au mois de juillet.

“Ceux qui doutaient avaient tort”

“Il a fait une démonstration et montré qu’il devait gagner le Ballon d’or”, a lancé sans sourciller son sélectionneur Luis De la Fuente, qualifiant au passage Yamal de “meilleur joueur du monde”. L’Espagnol, après la demi-finale de Ligue des nations, est devenu le deuxième joueur de moins de 18 ans à avoir inscrit trois buts contre la France. Le premier s’appelait Pelé.

“Lamine Yamal a montré à tous ceux qui doutaient de sa candidature pour le Ballon d’or qu’ils avaient tort”, a écrit de son côté AS, quotidien pourtant madrilène. La rivalité a presque disparu, compte tenu de la saison médiocre réalisée par le Real Madrid. Même son de cloche chez Marca, qui précisait avoir assisté à “un grand coup de Lamine pour le Ballon d’or devant Dembélé et Mbappé.”

Il n’y a que Javier Tebas, le patron du foot espagnol, pour taper complètement à côté. Lui a annoncé que “ça devrait se joeur entre Lamine Yamal et Vinicius Junior”, comme pour relancer à l’infini le duel Real-Barça. Il n’a pas été suivi par grand monde. L’Espagne, pour une fois, est unie derrière son crack.

Robin Wattraint Journaliste RMC Sport